Recherche globale

Selon lesinformations rendues publiques par le ministre de la Santé publique du Cameroun, letaux de prévalence du VIH/SIDA est de 2,1% en 2023 au Cameroun. Ce taux est passé de 3,1% en 2020 à 2,1% en 2023.

Rappel des statistiques des années précédentes

Selon l'enquête démographique de santé (EDS) de 2018, le taux de prévalence du VIH dans la population âgée de 15 à 64 ans est passé de 5,4% en 2004, à 4,3% en 2011 et à 2,7% en 2018, soit une baisse de 50% en 14 ans. En 2020, selon le Comité national de lutte contre le VIH/sida, le Cameroun a enregistré 37 435 nouvelles infections au VIH/sida au premier trimestre de l'année. Ce qui a porté le taux de prévalence de la maladie à 3,1% contre 2,7 en 2018. Le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Cameroun a été estimé à 480 232 et le nombre de nouveaux cas de VIH à 9 905 en 2022 au Cameroun.

La courbe de prévalence du pays suit une tendance à la baisse

C'est hier, mercredi 24 avril 2024, que ces chiffres ont été révélés par le ministre de la Santé publique du Cameroun, président du Comité national de lutte contre le sida. Via la page Facebook du ministère de la Santé publique, la cellule de communication dudit ministère écrit :

"Le Ministre de la Santé Publique, Dr MANAOUDA Malachie, Président du Comité National de Lutte contre le Sida, après les civilités d'usage, a donné la parole au Dr KETCHADJI du DLMEP pour présenter le projet "Pediatric Surge", qui est une approche multi-stratégique, visant à accélérer toutes les avancées en faveur de la prévention du Sida chez les enfants et les adolescents et leur prise en charge. Il faut retenir de sa présentation que les indicateurs restent faibles et qu'il faut innover pour espérer éliminer le VIH pédiatrique au Cameroun d'ici 2030. Car chez les adultes, la courbe est prometteuse. Nous sommes passés d'un taux de prévalence de 2,7 en 2018 à un taux de 2,1 en 2O23. "

Qu'est-ce que le taux de prévalence d'une maladie ?

Le taux de pré valence d'une maladie est une mesure qui permet de connaître la proportion de personnes atteintes de cette maladie dans une population donnée à un moment précis. C'est une façon de comprendre à quel point la maladie est répandue dans la communauté.
La prévalence est calculée en divisant le nombre de personnes atteintes d'une maladie donnée dans une population à un moment précis par le nombre total de personnes dans cette population. Le résultat est ensuite multiplié par 100 pour obtenir un pourcentage. Par exemple, si une étude montre qu'il y a 2000 personnes atteintes du VIH/SIDA sur une population totale de 100 000 personnes, la prévalence du VIH/SIDA sera de 2%.

La baisse du taux de prévalence ne signifie pas l'affaiblissement du virus

La maladie continue d'infecter de nombreux citoyens. Il ne faut surtout pas baisser la garde. L'Organisation mondiale de la santé indique qu'il n'existe actuellement aucun moyen de guérir l'infection par le VIH. Celle-ci est traitée par des médicaments antirétroviraux, qui empêchent le virus de se répliquer dans l'organisme. Actuellement, le traitement antirétroviral ne guérit pas l'infection par le VIH, mais permet au système immunitaire de la personne infectée de se renforcer, ce qui lui permet de lutter contre d'autres infections.

Cependant, au sein de nos communautés, nous pouvons réduire le risque d'infection par le VIH en adoptant les mesures de prévention suivantes :

Utilisation du préservatif masculin ou féminin lors des rapports sexuels ; dépistage du VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles ; circoncision médicale masculine volontaire ; réduction de la consommation de drogues par injection.

Selon l'OMS, les médecins peuvent également suggérer des médicaments et des dispositifs médicaux pour aider à prévenir le VIH, notamment :

Les antirétroviraux, y compris la prophylaxie orale pré-exposition et les produits à longue durée d'action ; Les anneaux vaginaux de dapivirine ; Le cabotégravir injectable à longue durée d'action.

Comme vous l'aurez compris, la courbe de prévalence du pays suit une tendance à la baisse, mais nous devons continuer à respecter les mesures de barrière pour éradiquer la circulation du VIH/SIDA dans nos différentes communautés.

Localisation des sites
Populations et programmes
Mots clés
Prévalence du VIH, adolescents, enfants