La Commission ghanéenne de lutte contre le sida (GAC) a demandé l'exonération des taxes et des frais de dédouanement portuaire pour les produits et fournitures liés au VIH.

Selon la Commission ghanéenne du sida, cette mesure permettra d'atténuer les nombreux défis, notamment le financement de la stratégie nationale de lutte contre le VIH et le sida.

La Commission affirme qu'un financement plus important est nécessaire pour la riposte nationale au VIH et au sida.
Cet appel a été lancé lorsque la Commission ghanéenne de lutte contre le sida s'est jointe aux milliers de travailleurs qui ont bravé le mauvais temps le mercredi 1er mai pour marquer la célébration du 1er mai 2024 sur la place de l'Indépendance à Accra.

Parmi les pancartes brandies lors de l'événement, on pouvait lire, entre autres, "Exonérer les produits liés au VIH et au sida des impôts et des taxes", "Il faut davantage de fonds pour la riposte nationale au VIH et au sida".

Les estimations pour 2020-2025 prévoient une réduction de la prévalence du VIH de 1,68 % à 1,45 % d'ici 2025. Les estimations et projections nationales du VIH et du sida pour 2020 ajoutent que "les nouvelles infections et les décès liés au sida devraient diminuer au cours de la même période en raison de l'augmentation de l'utilisation des services de traitement antirétroviral"

Toutefois, ces projections ne seront pas réalisables si des systèmes d'exonération fiscale ne sont pas mis en place pour réduire les retards inutiles dans le dédouanement des produits et fournitures liés au VIH, y compris les médicaments antirétroviraux (ARV).

La Commission ghanéenne de lutte contre le sida encourage tous les travailleurs à ouvrir la voie à des lendemains plus sains en connaissant leur statut sérologique et en se soumettant à un test de dépistage.