Une étude réalisée pour l'ONUSIDA a évalué le paradoxe du préservatif — la persistance de taux élevés de VIH et d'infections sexuellement transmissibles (IST) chez les travailleurs du sexe d'Afrique australe qui déclarent utiliser des préservatifs — en se basant sur des analyses de l'utilisation du préservatif et des données relatives au VIH et aux ISTs, ainsi que sur des recherches qualitatives menées dans les pays. Cette étude tente d'identifier les lacunes et les faiblesses des programmes et des systèmes de suivi existants, en se référant à des exemples de référence en dehors de la région. Des recommandations sont formulées pour renforcer la réponse programmatique en matière de prévention du VIH auprès des travailleurs du sexe.