Recherche globale
Plusieurs pays d'Afrique de l'Est et d'Afrique australe (AES) sont en situation de surendettement ou risquent fort de l'être, car ils remboursent trois fois plus qu'ils n'investissent dans le domaine de la santé. Les engagements des donateurs sont également menacés. Ce rapport met en lumière l'impact de la fiscalité, de la dette et de l'aide au développement sur les investissements dans le domaine du VIH et de la santé, en proposant des données et des solutions actualisées. S'appuyant sur des données nationales précises, il appelle à une augmentation de l'aide internationale, de la collecte des impôts et de l'allègement de la dette, et met l'accent sur des réformes urgentes de l'architecture financière mondiale et du financement des objectifs de développement durable (ODD).
Corrigée de l'inflation, l'Afrique orientale et australe devra mobiliser 10,5 milliards de dollars en 2024 pour financer la riposte au VIH. Ce montant passera à 15,84 milliards de dollars d'ici 2030. Les besoins de financement les plus importants se situent en Afrique du Sud, en Éthiopie, au Mozambique, au Soudan du Sud et en République-Unie de Tanzanie, qui devront tous mobiliser au moins 1 milliard de dollars de ressources par an en 2030 pour financer les services de prévention et de traitement du VIH.